Notre vision du suicide a évolué. Nous ne sommes plus dans la condamnation morale, nous cherchons à mieux comprendre ce qui a pu amener une personne à commettre ce geste. Il y a cette impression qu'elle s’est heurtée au mur de la société dans une sorte de protestation ultime, sans avoir trouvé d’autres ressources pour le dire. Face à ce dialogue impossible, sidéré par des souffrances indicibles et inaudibles, il semble ne rester que la violence, celle que l’on ressent, que l’on retourne contre soi et qu’on renvoie à l’autre et au monde.